Qu'est ce que les aurores boréales ? Ces magnifiques draperies célestes apparaissant aux latitudes polaires sont connues depuis la nuit des temps. Depuis assez longtemps, on se doute que le soleil les hautes couches de l'atmosphère jouent un rôle dans leur apparition mais il faut attendre l'ère spatiale pour comprendre l'échelle et le contexte de ce phénomène. L'image animée à droite est l'observation d'une aurore boréale par un satellite spécialisé que l'on a superposé sur une image de la Terre. C'est à l'échelle, comme vous le voyez, c'est rond, et c'est gros. Croyez le ou non, on ne sait toujours pas grand chose sur ces phénomène. La recherche qui se fait autour d'eux est très active et, de plus, directement utilisable car durant les épisodes d'aurores intenses les communications d'avion passant au pôle ainsi que leurs radars subissent des mauvais fonctionnement.
Depuis le début de l'ère spatiale (et même bien avant) on s'est intéressé à l'observation du soleil, astre dont dépend quand même toute vie sur Terre. La discipline naissante de la météorologie solaire attire l'intérêt de plus en plus de monde, depuis que l'on s'est rendu compte que la Grande Chaufferie était peut être un peu plus compliquée qu'une ampoule à filament sortant constamment la même énergie. On sait que Sa Seigneurerie n'est pas toujours d'un calme Olympien et que des colères et des éruptions le secouent régulièrement. La photo de gauche représente un exemple récent du genre. En l'état des connaissances actuelles, on ne sait pas prédire ces tempêtes. C'est dommage parce qu'un des aspects les plus amusants de ces filaments (qui sont en fait constitués de milliers de tonnes de matière éjectée à plusieurs millions de kilomètre/heure) c'est qu'ils sont chargés électriquement et génèrent des champs magnétiques à une échelle interplanétaire. Notre bonne vieille Terre ayant également son propre champ magnétique, heureusement moins capricieux, des interactions se forment entre les deux géants.
Ceci est naturellement une vue d'artiste. La réalité est moins coloré, mais la violence suggérée est à l'échelle. Le champ magnétique terrestre sert à indiquer le nord aux boussoles, mais c'est son utilité la moins importante. On a découvert avec les premiers satellites qu'il formait en fait ce qu'on appelle aujourd'hui le bouclier magnétique terrestre. En 1958, à la NASA, en feuilletant les résultats de la mission Explorer I, un scientifique s'exclame "Wow! L'espace est radioactif ?". Depuis, les découvertes n'ont cessé. Et continuent. C'est en Juillet 2008 que Themis, un satellite d'observation, a mis en évidence l'existence de "tubes" magnétiques reliant le soleil et les planètes dotées d'un champ magnétique (il est figuré en pointillés jaunes sur le dessin). Il a observé que parfois, le filament se rompt, et se recrée. Pile quand des aurores boréales apparaissent sur Terre. On ne comprend toujours pas tout, mais on avance.
Ah, et pour finir, en 2005, quand même, le projet HAARP a, pour rigoler, créé la première aurore artificielle. Mais eux étudient "juste" la composition des couches hautes de l'atmosphère, sujet différent, intéressant et également complexe...
Ceci est naturellement une vue d'artiste. La réalité est moins coloré, mais la violence suggérée est à l'échelle. Le champ magnétique terrestre sert à indiquer le nord aux boussoles, mais c'est son utilité la moins importante. On a découvert avec les premiers satellites qu'il formait en fait ce qu'on appelle aujourd'hui le bouclier magnétique terrestre. En 1958, à la NASA, en feuilletant les résultats de la mission Explorer I, un scientifique s'exclame "Wow! L'espace est radioactif ?". Depuis, les découvertes n'ont cessé. Et continuent. C'est en Juillet 2008 que Themis, un satellite d'observation, a mis en évidence l'existence de "tubes" magnétiques reliant le soleil et les planètes dotées d'un champ magnétique (il est figuré en pointillés jaunes sur le dessin). Il a observé que parfois, le filament se rompt, et se recrée. Pile quand des aurores boréales apparaissent sur Terre. On ne comprend toujours pas tout, mais on avance.
Ah, et pour finir, en 2005, quand même, le projet HAARP a, pour rigoler, créé la première aurore artificielle. Mais eux étudient "juste" la composition des couches hautes de l'atmosphère, sujet différent, intéressant et également complexe...
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